Résumé :
Depuis les années 1980 jusqu’au début des années 2000, la vidéo analogique a été un format essentiel pour le documentaire que ce soit le format lourd, BETACAM/BETASP, ou le format léger, Hi8 et mini DV. Sa maniabilité et sa simplicité d’utilisation ont nourri beaucoup d’initiatives esthétiques et politiques – depuis les luttes féministes et homosexuelles, la lutte antinucléaire, les contestations étudiantes ou ouvrières, jusqu’au cinéma de Jean-Luc Godard, Robert Kramer, Jean-Paul Fargier, Richard Leacock, Claire Simon, Arnaud des Pallières, Hélène Châtelain… Aujourd’hui, au temps du numérique, nous observons un nouvel attrait pour la vidéo analogique : à la fois comme format d’archive, au même titre que la pellicule – vraies archives utilisées dans de nombreux films pour témoigner du passé, autant que fausses archives recréées dans un numérique maquillé en vidéo – mais aussi comme format de tournage pour son rendu « vintage » et ses propriétés esthétiques.Programme :
Avec : Brice Amouroux, responsable adjoint du service technique de l’INA – Institut National de l’Audiovisuel Alain Carou, ancien conservateur des collections vidéos de la Bibliothèque Nationale de France Jean-Paul Fargier, réalisateur, théoricien Nicole Fernández Ferrer, déléguée générale du Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir Hélène Fleckinger, universitaire, Paris 8 Marcella Lista, conservatrice en chef du Centre Pompidou Maxence Stamatiadis, réalisateur Antoine Guillot, France Culture Evénement organisé dans le cadre de la 44e édition du festival Cinéma du réel.