Résumé :
A la suite des lectures de débuts de récits de Maurice Blanchot : "La folie du jour", "Au moment voulu" "Thomas l'obscur", Christophe Bident construit son intervention sur ce qui constitue la singularité de ces débuts de récits. Soulignant l'importance de la mise en voix des débuts de récits et relevant que le début de récit est l'un des éléments traditionnels des études littéraires, il se refuse à commenter les récits de Maurice Blanchot en usant des mots des essais de l'auteur comme cela se fait très classiquement. Christophe Bident s'interroge plutôt sur ce qui se passe lorsque nous lisons à haute voix les débuts de ces récits. Il développe notamment l'hypothèque que chaque début peut se lire ou s'entendre comme la mise en oeuvre d'une oralisation de la narration.Notes :
Daniel Dobbels n'a pu être présent et a été remplacé par Pierre-Antoine Villemaine. Les lectures de texte, par trois comédiens, ne sont pas diffusées ici, pour des raisons juridiques.