Résumé :
Les récents débats sur l’application de la réforme de l'orthographe de 1990 montrent combien le sujet de l’écriture fait l’objet de prises de positions passionnées en France. Entre les nostalgiques d’un passé fantasmé où les jeunes écrivaient mieux et les tenants d’une démocratisation de l’orthographe, les enjeux de distinction sociale et de pouvoir symbolique sont forts. Les jeunes écrivent-ils vraiment moins et moins bien qu’avant ? Peut-on accepter l’évolution de l’écriture sans y voir un appauvrissement du langage ?Notes :
Rencontre organisée dans le cadre du cycle "Lire le Monde.