Résumé :
Emmanuel Darley, romancier et dramaturge, fait entendre une voix singulière. Sa prose révèle une absence de repères qui peut dérouter : flou géographique ou temporel, paysages qui se brouillent… comme si la narration épousait la pensée des personnages, mélange de réel et de rêve, à l’image de « Johnny got his gun » de Dalton Trumbo, œuvre citée par l’auteur. Ses pièces de théâtre suivent le même chemin : discours illogiques, fantaisies de langage, peu d’indications de mise en scène, absence de ponctuations… (« Mardi à Monoprix »). Ses derniers romans sont d’ailleurs proches de l’écriture théâtrale : récits polyphoniques caractérisés par la multitude de points de vues et de narrateurs… Comme dans : « Un des malheurs », vision d’une ville assiégée, inspirée de la guerre en Bosnie.Partenariat :
Manifestation organisée en partenariat avec La Maison des écrivains et de la littérature.