Résumé :
A travers le parcours et la sensibilité de ces quatre écrivains, c’est la richesse et la diversité de l’Inde qui transparaît : diversité des langues, des écritures, des peuples, des croyances…Ecrivains voyageurs, expatriés ou représentants de «l’Inde qui circule», chacun de ces auteurs a choisi l’anglais comme langue d’écriture, mais a été marqué, de manière plus ou moins forte par sa ou ses langues maternelles : hindi, pendjabi, tamoul… le problème des traductions est également abordé (difficulté à traduire les expressions imagées propres aux langues indiennes, insuffisance de traducteurs d’une langue indienne à une autre…) Face à un tel foisonnement de langues, de voyages, de rencontres…comment exprimer l’identité, le sentiment d’appartenance à un pays, le rattachement à un «chez soi» ? Importance du noyau familial chez Preeta Samarasan, sentiment d’être partout chez soi dans le monde chez Kunal Basu, détachement vis-à-vis de l’Inde et de l’Europe chez Sudhir Kakar, qui se définit lui-même comme un «résident non indien en Inde» … chaque auteur semble avoir trouvé sa propre réponse en harmonie avec ses chemins de vie.Partenariat :
Manifestation réalisée dans le cadre de l'exposition "Paris-Delhi-Bombay...", présentée au Centre Pompidou (25 mai - 19 septembre 2011).