Résumé :
Sociologue, Dominique Memmi, après avoir défini le sacré comme contraire du profane, s'efforce ici de montrer comment les agents sociaux fabriquent du profane par rapport au sacré. Elle souligne que depuis la fin des années soixante (contraception, IVG, IMG, etc.) la société a vécu un déplacement radical du sacré et du profane. Du principe de "vie nue" qui sacralisait la vie comme survie, nous sommes passés au principe de "vie bonne" qui privilégie les conditions de cette vie. S'appuyant sur son travail (sur le comité d'éthique d'une part, dans la pratique hospitalière, d'autre part), elle démontre comme le monde social invente de nouvelles régulations et contribue ainsi à la sécularisation du sacré de la "vie nue".Partenariat :
Cette manifestation est organisée par la Bibliothèque publique d'information à l'occasion de l'exposition "Traces du sacré", présentée au Musée national d'art moderne du 7 mai au 11 août 2008.