Résumé :
Jean-Louis Comolli recentre la discussion sur les différences entre le cinéma et la justice. Il revient tout d'abord sur le fait que le temps du procès et celui du cinéma ne sont pas les mêmes. S'interrogeant sur ce que l'on propose au spectateur : une appreciation du travail des juges, une jouissance de la condamnation par procuration, il relève la confusion que le cinéma introduit pour celui-ci entre l'accusé/l'acteur. De cette remarque, il souligne l'importance de la nécessité de responsabiliser, en temps que cinéaste, le spectateur, ce que fait justement Wiseman dans son film.Partenariat :
Institut des hautes études sur la justice (IHEJ) Revue "Esprit"