Résumé :
L'angoisse est l'expérience commune de la vulnérabilité de l'être humain "jeté dans le monde", mais elle peut être aussi un facteur de responsabilisation ; c'est le "courage d'être" de Paul Tillich. Quelle est la réponse des religions à cette question posée par le rapport entre angoisse et désir, et à celle de l'omniprésence du mal qui reste un mystère pour l'homme ? Les divers discours religieux sur la mort n'ont qu'une relative pertinence même s'il n'existe pas de religion qui ne s'interroge sur un au-delà de l'homme et qui ne propose, sous une forme ou une autre, un "salut", une guérison de l'être.